Nous fonctionnons tous différemment : certains sont bavards, d’autres silencieux ; certains sont perfectionnistes, d’autres non perfectionnistes ; certains sont rapides, d’autres lents… Pour ma part, je suis plutôt silencieux, et les incorrigibles bavards me gênaient. Je suis plutôt rapide, et je jugeais assez sévèrement les personnes lentes. Aujourd’hui, j’ai appris à comprendre et à apprécier les bavards ou les personnes qui ont un rythme différent du mien.

En apprenant à accepter les différences, sans chercher à changer les autres (qui ne changeront que pour eux-mêmes, parce que c’est leur intérêt) ou à les juger, j’ai fait un grand pas vers l’acceptation des autres.

J’ai bâti la première partie de ma vie en fonction du regard de l’autre : je devais être sérieux, dynamique, performant… conformément au personnage que je m’étais créé.

Je croyais m’être libéré de cette habitude, mais la réalité m’a rattrapé. Récemment, Valérie, ma femme, pétillante et très en forme comme à son habitude, a eu envie de danser : elle m’a pris par la taille et, plutôt que de me laisser aller, je me suis raidi en me demandant : « Mais, que vont penser les enfants ? »… Même au fond de la cuisine, je me soucie du qu’en dira-t-on ! Décidément, j’ai encore du travail pour arrêter de me prendre trop au sérieux et pour accepter mes imperfections.

Se libérer du jugement commence par se libérer de petites problématiques quotidiennes, comme une contrariété, un geste, une parole malheureuse…

Et vous, acceptez-vous les différences ?

Bonne journée,
Ludovic

Parfois, le courage réside réellement dans l’acceptation et non dans le combat.